Bien le bonjour !

Je suis Rozenn. Rozenn Georgeais. Née le mercredi 12 mars 1975 à St Brieuc, par un jour de neige.
Je vois la vie d’une altitude d’1m55. En tout, je mesure 1m60, mais il doit bien y avoir 5 cms entre mes yeux et le haut de ma tête. Il faudra que je prenne un mètre de couturière un jour pour vérifier.

Je n’aime pas l’été, la chaleur, les moustiques, le rhume des foins, être obligée de sortir car il fait beau et qu’il faut en profiter ; sauf que moi, je veux rester tranquille et ne rien faire à l’intérieur…Ma saison préférée, c’est l’hiver : boire des chocolats chauds, m’emmitoufler dans des couvertures après avoir baissé le chauffage (sinon, j’aurais aussi chaud qu’en été…) Faire du pot au feu et que ça sente bon dans la maison. Parfois, il neige et c’est si beau…Bon après, ça se transforme en gadoue et, oui d’accord, c’est beaucoup moins merveilleux…

Avant, j’étais infirmière. C’était chouette. Un jour, je suis partie en Argentine. J’y ai fait la connaissance de Hayde dans le service de soins palliatifs où je faisais un stage. Hayde, c’était une petite grand-mère qui allait bientôt tirer sa révérence.

Son plaisir, c’était que je lui chante : « La vie en rose », que je lui lise et raconte des histoires. Et moi, mon plaisir, c’était de lui chanter : «  La vie en rose », de lui lire et de lui raconter des histoires. On sortait son lit dans le parc, pour sentir l’herbe et entendre le bruit du vent. On était juste heureuses de vivre ces instants tous simples. L’essentiel n’était plus ailleurs.

Depuis mon burn out en 2016, je fais des crises d’angoisse, parfois. J’aime pas bien ça du tout. L’impression que la folie me guette. Ça me fiche la trouille. Depuis cette explosion intérieure, c’est comme si un ressort en moi s’était cassé. J’ai beau essayer de le réparer, ça ne fonctionne plus comme avant. Beaucoup de choses me font peur. Depuis le burn out, je n’aime plus le mot courage. Dans courage, j’ai l’impression qu’il faut que j’affronte ma peur, les obstacles avec mes 2 petits poings prêts à cogner et en serrant les fesses. Je l’ai remplacé par le mot confiance. La peur est toujours là, les obstacles aussi, mais la confiance m’enveloppe de sérénité. On n’est jamais à l’abri d’une bonne nouvelle !

J’ai une tocade pour la famille royale d’Angleterre. Je suis avec frivolité leurs aventures si bien romancées par la presse. Ce sont souvent des carabistouilles, mais je m’en fiche, ça me détend. Je ne vais chez la dépoileuse (la dame du salon d’esthétique) que tous les 3 mois. Je mets des collants pour cacher tout ça. Ça me donne l’impression d’avoir un secret avec moi-même…

D’ailleurs, à propos de mettre des collants, on sait maintenant que la brouille entre Kate (la femme de William, futur roi d’Angleterre) et Meghan (la femme de Harry -le frère de William) serait dû à une sombre histoire de collants que devaient, ou ne devaient pas porter, les demoiselles d’honneur au mariage de Harry et Meghan ! Y’a des gens qu’on des vrais problèmes dans la vie… Ça me fait relativiser les miens… Finalement, que sont mes attaques de panique face à ces questions essentielles de couvre jambes ?

Je ne lis jamais les 4e de couverture des livres. Ils en disent toujours trop. Ils te font le résumé jusqu’à la page 135 d’un livre qui en a 150… Pour choisir un livre, je regarde le titre et je lis les premières phrases. Ou alors, je vais voir les gens de la librairie ou de la bibliothèque, et je demande en brandissant le livre convoité : « Ça parle de quoi, mais surtout ne me racontez pas l’histoire ! »

J’aurais plein d’autres choses à vous raconter : que j’ai eu des poules comme animal de compagnie, que j’écoute des chants de Noël même au mois de juillet,… Mais pour entrer dans mon univers, le plus simple est vous alliez piocher une histoire dans Ma boîte d’histoires…